Spéciale dédicace

Nouvelle Vague
envoyé par laperitel

Juste une blague. Une vidéo qui nous a fait mourir de rire, Jeankry et moi, cet été. En plus, c'est un clin d'oeil, même très tardif, à Antonioni et Bergman. - Mais si, je les aime bien, quand même...-

Comments

[FrançoisR]

Héhéhéhé!...

[benoaperou]

Géniale cette petite vidéo!!!!
Quelle direction d'acteurs intelligente et surprenante!!!!
Quelles cascades impressionantes (la pelle ne s'est pas fait trop mal? Y'avait une doublure, non?)
Et les effets spéciaux : fantastiques!!!!
un vrai BLOCKBUSTER !!!!
BOn, moi je regrette un peu l'absence de crustacés, mais bon

[Dorham]

Pas tout à fait la même chose déjà. Cassavetes, j'aime pas tout, "Meurtre d'un bookmaker chinois" c'est énorme.
A l'autre bout, cinq secondes de "Gloria" suffisent à me faire piquer du nez...

Rien à voir avec la chanson des Them qui me donne de méchantes envies de tout casser en dansant...
G-L-O-R-I-A, Glooooria !

Excuse-moi en ce moment, je suis particulièrement digressif.
De la Nouvelle vague, on a glissé vers Jill Scott, puis Tokio Hotel, pour revenir au ciné jusque les vociférations de l'alors jeune Van Morrison...

[FrançoisR]

Oh non, n'ai crainte, je ne te taperais point!
Moi ce que j'aime bien dans la nouvelle vague,
c'est l'intrusion de l'impovisation,
du bricolage,
du pris sur le vif...
C'est un apport du jazz au cinéma, ça, non?
Au niveau des dates, ça colle.
Ce serait à creuser.
Et c'est cela aussi que me touche beaucoup chez Cassavetes,
surtout dans "Shadows"
- avec une bande son ahurissante de Mingus -
mais dans ses autres film aussi.

[Dorham]

Vraie diva, pas de doute.
Oui, tu as raison, c'est de la vraie Soul.
Y a pas mal de chanteuses aujourd'hui qui ont laissé tomber le bling-bling Are N Bi (Rn'B) pour revenir aux sources, mais pour moi, pas de doute, Jill est la plus douée.

Elle a tant de manières de chanter, elle peut caresser, jouer à la femme affranchie en beuglant tout ce qu'elle peut, faire des vocalises à consonnance lyrique...enfin, elle peut tout faire et décline un nombre de couleurs incroyable...

Si on ajoute qu'elle compose à la perfection, s'entoure toujours de musiciens ultra-pro et inventifs, collabore toujours avec la crème de la Soul et du hip-hop (The Roots ou Common)...

En fait, je l'ai connu à cause du tube des roots, "You Got Me" (ce qui commence à dater). Sur le titre (tout de même, la plus belle chanson d'amour du rap, si si, ça existe...), c'est Erykah Badu qui chante. Mais en live, le groupe engagea une nenette de Piladelphie. C'était Jill Scott. Il était évident qu'elle avait un supplément d'âme par rapport à Badu.

Tokio Hotel, c'est un groupe allemand post-heavy-metal pour ado. Ils ont des tignasses improbables et semblent avoir beaucoup de peine à en finir avec leur puberté... Ils chantent dans la langue de Goethe. C'est très imrpobable, mais ça marche à fond.

Concernant le film ?
Tu as raison, la thématique de mélancolie, c'est bien plus Bergmanien (Antonioni, je suis moins d'accors, c'est plus "charnel", non ?), mais je crois quand même que le film vise la Nouvelle Vague, en utilisant les clichés...

On a souvent une image déformée du cinéma de Goadard par exemple.
Mon problème avec la Nouvelle Vague est avant tout d'ordre esthétique.
L'avènement de la Nouvelle Vague, c'est avant tout la mort du métier de chef op.
Il n'y a presque pas de travail dans le choix des plans, dans le choix de la photo. Lentement, le cinéma français s'est laissé glisser dans cette esthétique épurée.

Je dois confesser que j'aime le cinéma. J'aime donc les cinéastes qui filment.
Les frères Coen, par exemple, et "Barton Fink" mon film préféré sans doute.
J'aime Hawks, Preminger, Scorsese (bien sur), les peplums, et le cinéma asiatique (à la folie). Les Sept samouraï de Kurosawa, c'est une chef d'oeuvre de beauté crépusculaire, et la manière de filmer y est quand même pour beaucoup...

Alors, la Nouvelle Vague, c'est beaucoup de bavardages (voir "Le Mépris") et assez peu d'esthétique...

Voilà.
Tu vas pas me taper, dis ???