La vie sur Mars

Me voici de retour de Mars, de la planète Marseille...

Voici quelques pages de mon carnet de dessin :

... une corniche enventée...

... des calanques bleutées...

... mes frères humains se dorant au soleil, ou goûtant aux joies de la baignade...

... ceux-ci ne sont pas des baigneurs, mais des statuettes égyptiennes au musée ethnographique de la Vieille Charité...

... une tentative de land-art avec mon fiston dans le parc Borely (j'ai pensé à Archie!)...

... une statue de Puget, le grand sculpteur et architecte de Marseille.

Sur le socle on lit : "Le marbre tremble devant moi"!

Mazette!...

... de frêles constructions de sable, sans cesses écroulés et reconstruits...

... et, vu du balcon, de vrais monuments surgissant des toits...

... la Major...

... la Vieille Charité, et l'inévitable, ND de la Garde...

... une sirène à mes côtés...

... les palmiers...

... la lecture...

... et la bienfaisante vacuité de la mer, "toujours recommencée"...

Comments

[roudodoudourou]

Mais non, mais non... c'est ok!

[Dorham]

Non, mais j'avais peur d'avoir été un peu rentre-dedans.

Je t'ai répondu par mail...

Je suis superpenaud, là :)

[roudodoudourou]

>Merci Mifa pour la visite et le commentaire sympa!
Merci pour le lien vers ici.
J'ai été voir ton blog qui me plait bien,
en particulier son côté éclectique.
J'ai mis ton blog en lien avec le mien aussi.
D'ailleurs, il y avait une erreur dans le lien que tu indiquais avec ton nom...
Voici le lien qui marche :
http://tibazar.over-blog.com/

Sur la question du polar,
et sur Westlake en particulier,
je ne peux donc pas dire grand chose,
n'ayant lu que 2 bouquins de lui,
qui m'ont plus tous les deux, "Ordo" et "Le couperet".

Il me revient que j'avais beaucoup aimé "Poisson-chat", aussi, de Charyn
- mais est-ce véritablement un "polar"? -.

> Tu fais bien d'intervenir, Dorham, tu le sais bien.
Je salue ton effort de théorisation,
avec cette conceprtualisation du "polar à dentelles" et du "polar frappé"!
Pour le reste, je note les noms,
que j'avais déjà noté, d'ailleurs...

[Dorham]

Economie de moyens, je ne suis pas d'accord. Il y a sans doute deux grandes catégories de polar. Le polar à dentelles et le polar frappé.
Dans les années 50, 60 et 70, un événement a bouleversé la criminologie et les sociétés, c'est la recrudescence et l'analyse du tueur en série.

Ellroy s'en est éloigné depuis quelque temps puisqu'il part du principe que le ressort est toujours le même. Et il n'est même plus un écrivain de polar.

Le hic, c'est que bien entendu, énormément d'auteurs se sont engouffrés dans la brêche pour développer un style plein de clichés (dont à mon avis Lehane et Connelly sont les grands représentants - ou fossoyeurs, c'est selon) ;

Les livres dont tu dis qu'ils sont en vue sont publiés sans doute par la meilleure maison d'édition de polars de france (Payot Rivages) qui fait sans aucune contestation les meilleures traductions (de très loin, quand on voit le travail qui est fait chez Seuil). Que Weslake ait été ou soit encore un grand auteur, on s'en fout d'une certaine manière. "Aztèques dansants", "Kahawa" et "Un Jumeau Singulier" sont d'authentiques chefs d'oeuvre du genre.

Je précise que Burke est d'ailleurs édité par la même maison et est aussi en vue que les autres. Cet argument est plutôt bizarre donc.

Pour les polars, on peut lire aussi - assurément -Nick Toshes, Hillermann, (j'insiste) Himes, Elmore Leonard...

Ces mecs sont plus que des écrivains de polar, ce sont avant tout des écrivains, des auteurs qui transfigurent le genre, font voler en éclats tous les codes du genre.

(désolé d'intervenir, mais je suis plutôt "chaud" sur la question)

Pour tous les compliments à Doudourou, là, je suis d'accord... (bon, j'ai bien des réserves sur la personnalité du tenancier mais je vais les garder pour moi, hihihihi)

[Mifa]

Bonjour, première visite, et je vous ai mis en lien sur mon blog (sans obligation !) et d'accord pour Burke mais moins sur Westlake qui a fait autrefois de bons polars mais perd de sa saveur depuis qu'il s'est adapté au nouveau polar, celui qu'on trouve bien en vue chez les libraires et dans les gares. J'ai renoncé à Ellroy pour cause d'excès d'hémoglobine comme à P.D.James pour cause de clichés, et j'ai du mal à trouver dans les nouveaux auteurs l'efficacité et l'économie de moyens des anciens qui savaient aussi mettre de la poésie dans une page de polar sans faire de chichis stylistiques ni raccoler le lecteur.
Mais 100% pour vos dessins... je suis accro de Joann Sfar et ses Carnets !