Le monde s'écroule, prend ma main...

"The world is falling down,
Hold my hand..."

Baby, le monde s'écroule.

Dominos économique :
Amérique du nord,
puis Asie,
puis Europe,
puis les autres.

S'il y en a d'autres..

Les businessmen ne se jettent plus par les fenêtres,
ils sont équipés de parachutes,
dorés sur tranche.
C'est plus joli.

Mais nous on n'en a pas.
Dommage.

"The world is falling down,
Hold my hand..."

On va s'en prendre plein la tête.
Se faire bouffer tout cru.
Je sens que ça va barder.
C'est moi qui te le dit.

Purge du système,
rachats,
pertes et profits,
bonnes affaires à tous les étages...

Phrases rassurantes, lénifiantes.
Tout va bien.
On maîtrise.
On les aura.
Pas de dangers.
C'est pas pour nous.

Ou si, un peu quand même...

Quand même serrer la vis aux dépenses sociales.
On peut pas se le permettre.
On sait jamais.
On n'est jamais trop prudent.
L'occasion est trop bonne.

Austérité.

Fini de rire.

"The world is falling down,
Hold my hand..."

Alors on fait quoi?

On porte Besancenot en triomphe?
Et Laguiller?
Et M.G. Buffet?
On compte sur Ségolène et les garçons?

On monte des barricades?
On sort les armes planqués sous les matelas,
en attente de la Lutte Finale, enfin à nos portes?
On promène des têtes au bout de pics?
On prend le pouvoir?

Cette blague!

"The world is falling down,
Hold my hand..."

Marx : le Capital s'effondre sous le poids de ses propres contradictions.
Madame Michu : la "plus grave crise financière depuis 1929".
Parisot : le "11 Septembre de la finance".
C'est pas rien.

Les States virent cocos.
Pas trop tôt.

Bush par terre au milieu d'un champs de ruine-monde.

Pour 700 milliards, t'as plus rien.

Tant pis pour les malades du sida.
Tant pis pour les crève-la-faim.
Tant pis pour ceux qu'on pas de flotte potable à porté de main.
Tant pis pour l'éducation,
la culture,
la paix,
l'environnement,
toutes ces conneries..

"The world is falling down,
Hold my hand..."

On fait quoi baby?
Modern times, hard times.
Restons groupés.
Serrons les coudes.
Take it easy.
Respire.
Haut les coeurs.
Gardons courage.

Prends ma main...

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Comments

[roudodoudourou]

> Hou ben je vais voir ça de ce pas.
C'est gentil tout plein!

[Dorham]

Puisqu'on a parlé de Paul Chambers et de sa prestation sur le disque de Hancock, et qu'à cette occasion, tu as clamé haut et fort ta décision d'y replonger, je t'ai mis ça sur l'extra-ball.

Ce sera peut-être un gri-gris fabuleux, va savoir ! C'est tout le mal que je te souhaite !

[roudodoudourou]

> Rrrrroooo!
merci Dorham de me souhaiter ma fête!

Et c'est quand la Saint Dorham,
que je te la souhaite à mon tour!

> Audine,
on vit peut-être dans des mondes parallèles,
mais ces mondes ont des répercussions les uns sur les autres non?
En cela ils ne sont pas très virtuels.
Même si la bourse,
ce n'est au fond de la spéculation sur le virtuel.
Donc c'est de la spéculation tout court.

>Oui, Grazie, souhaite moi ça!

Ralalaaa, alors la resse régional c'est pas fastoche non plus!
Il me semble que ta phrase n'était vraiment pas bien méchante,
loin du ton "Canard Enchaîné, en tout cas!

Et j'admire ton franc parler pour te faire respecter.

Je suis d'accord avec toi,
la presse locale meurt de ce manque de ton et d'audace qui se déguise en "objectivité"

[céline-graziella]

La presse régionale est responsable de son effondrement. Ici nous avons encore deux quotidiens (alors que dans le bordelais et le pays nantais il n'y en a plus qu'un) le mien est en progression depuis 4 ans. D'abords affilié à la droite du coin (majoritaire faut-il le rappeler)il a su s'en démarquer, mais pour autant quel que soit le journal que l'on prenne on relate des faits sans jamais en faire la moindre critique à être d'accord avec tout le monde on fini par lasser.
Hier je fais un papier sur un conseil municipal rocambolesque (annulation en plein milieu du débat, convocation orale le lendemain, puis convocation dans 4 jours....) et je mets que le maire se montre persifleur avec l'opposition (la phrase exacte "maitre M... ,qui n'est pas encore descendu de son perchoir, persifle de bon coeur sur une opposition qui vacille)
Hier déjeuner de presse avec quelques politiques, je suis la seule femme au milieu de 12 hommes de poids (c'est peu de le dire pour certain) je sens le piège et dès l'apéro mon chef (qui bien sur à censuré ma phrase) se met à déblatérer sur les journalistes qui n'en sont pas (donc moi puisque je n'ai pas fait d'école) et qui faisait du mal au journal par leur ton "canard enchaîné" ce à quoi je rétorque "vous ne risquez rien car contrairement à eux vous n'avez pas le courage de publier vos auteurs qui si ils ne sont pas journaliste n'en sont pas moins observateur d'un monde qui vous est inconnu"
Là il devient rouge signe d'énervement et lit ma phrase à voix haute prenant tout le monde à parti sur la prétention de mes écrits et conclue "les maisons de retraites et les concours de boules c'est bien tout ce que vous soyez capable de couvrir" J'étais ulcérée par tant de malhonnêteté et là à ma grande surprise M M.. lui dit que la phrase était drôle et juste et que c'est la dessus qu'ils pouvaient faire de leur journal un quotidien différent !
J'étais très étonnée de la clairvoyance de cet homme contre qui je ne cesse de me battre.
Enfin la réalité c'est que M R.. est furieux et que personne ne m'a soutenue à la table ce qui encore une fois me fait tomber des nues !

Alors oui tous ensemble tous ensemble je suis partante.

Dis moi saint françois c'est bien celui qui a fondé un ordre basé sur la pauvreté et la joie ?

Moi je te souhaite la joie et la richesse.

[Audine]

continuer coûte que coûte ...
François, je te souhaite aussi une bonne fête, surtout plein de courage.

Quand je vois la crise actuelle, ça renforce cette impression, qui s'érige de plus en plus en théorie chez moi, que l'on vit dans plusieurs mondes parallèles. C'est pourquoi le monde virtuel devient de plus en plus plausible (mais c'est une autre histoire ...).

Pour ce qui est de la grippe aviaire, je tiens quand même à préciser que bien sûr qu'elle est bien arrivée en Europe (et même en France) : c'est sa transmission de l'animal à l'homme qui n'a pas atteint la France (mais dans des pays de l'Est, si je crois, donc l'Europe, si). On peut donc penser que la campagne a eu quelques effets.

La crise financière, c'est différent : le péquin moyen de base n'a aucune part à jouer là dedans, il a juste à espérer ne pas trop être licencié, pouvoir se loger, ne pas payer la peau du cul son litre de lait et voir ses impôts financer des gras du bide.