23 juin 2007
Vive les vieux!
Vive le vieux qui gardent la pèche et l'esprit en éveil!
Voici Le batteur Billy Higgins, un des 10 plus grand batteur de jazz,
et le saxophoniste Charles Lloyd,
en janvier 2001, peu de temps avant la mort de Higgins,
dans la maison de Charles Lloyd,
à Big Sur, en Californie,
pour l'enregistrement de "Wich way east?"
Voici deux maitres sages,
deux maîtres fous,
dans un fascinant face à face,
complice et malicieux,
laissant libre court à leur fantaisie,
cherchant des chemins nouveaux.
Le morceau s'appelle "Supreme Love dance",
mais en fait c'est une improvisation free-jazz d'un bout à l'autre,
au petit bonheur la chance,
à la va comme j'te pousse,
ou chacun joue et déjoue les propositions musicales de l'autre,
propose des chemins que l'autre reprend,
ou dans lequel il s'égare.
Quelle légéreté, quel inventivité, quelle sobriété dans le jeu de Billy Higgins!
Et voici le même Charles Lloyd, jeune, en 1968,
en plein babacoolisme flower power,
avec le tout jeune Keith Jarret au piano,
et Jack DeJohnette, à la batterie,
et je ne sais qui à laa basse...
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